Sakura. On pense, bien sûr, au magnifiques cerisiers japonais, qui enchantent notre quotidien. En ce moment, ils sont en pleine floraison. Occasion de contempler la beauté simple et éphémère. Opportunité aussi, pour les marques, de surfer sur le printemps rose. Opération « sakura » ici et là, du soda à la brioche, en passant par les chips, les barres chocolatés, le jus, ou les céréales. Tout est aromatisé au sakura, saupoudré à la fleur de cerisier. C’est aussi ça, le Japon. Pousser la porte d’un supermarché, et surtout, d’un konbini, peut mettre en péril vos finances ! C’est que les marques, ayant bien compris combien la nouveauté attire, profitent de chaque nouvelle saison pour présenter de nouveaux produits. On connaît le fast fashion, le fait que, chaque semaine ou presque, les rayons des magasins de vêtements proposent de nouveaux produits (avec tous les effets pervers que cela entraîne, en termes d’écologie, mais aussi économiques et sociaux).
Les nouveautés culinaires surfent sur cette vague. Dans les konbini en particulier, il ne se passe pas une semaine sans qu’une nouveauté ne sorte. Croissant rose, chocolat parfum sakura, brioche… je me suis laissée tentée par le soda aromatisé à la fleur de cerisier ! J’ai pourtant l’habitude de ne pas me laisser avoir par la publicité, mais parfois, on a envie de tester ! C’était en rentrant à ma sharehouse Myôgadani. Je suis passée par le supermarché My basket (très pratique !). Ma sharehouse est située près de plusieurs supérettes, et de konbini. C’est vraiment super pour faire ses courses en toute tranquillité, et pour comparer les prix. Par exemple, le soda que j’ai acheté (voir photo si dessous), est moins cher dans les supérettes My basket que dans les konbini !
Il faut dire qu’en règle générale, les prix des konbini sont sensiblement plus chers que ceux des supérettes. L’on paie peut-être le temps d’ouverture : 24h/24, quand les supermarchés My Basket ferment à 23h ou minuit.
Après avoir acheté mon soda, je suis entrée dans le konbini Lawson, tout près de ma sharehouse. Là, il y avait encore plus d’articles estempillés « sakura ». J’ai failli craquer pour des croissants et des pains melon, mais me suis retenue de justesse. Comme dit plus haut, un passage au konbini peut être fatal pour le porte-monnaie ! Ces belles douceurs ravissent, certes, le palais, et sont relativement abordables, mais de 100 yens en 100 yens, on arrive vite à 1000 yens, voire plus ! Et quand on sait que ces gourmandises finiront toutes presque aussitôt dans notre ventre, on se dit qu’il vaut mieux freiner nos envies. Mais c’est si difficile (rires) ; tout à l’air tellement bon et mignon ! Merci à la magie des sakura !